Chaque semaine, la rédaction de Konbini partage avec vous ses nouveaux coups de cœur musicaux. Alors, on écoute quoi, ce 12 avril 2024 ?
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Le coup de cœur de Tim, le partageur qui écrit cet article
Future & Metro Boomin – WE STILL DON’T TRUST YOU
Si vous avez aimé WE DON’T TRUST YOU, il y a peu de raisons de ne pas aimer ce second volet. Je soupçonne les envies de diss envers Drake d’avoir poussé Future et Metro Boomin à se dépasser un peu plus. La vérité, c’est que quand tu t’attaques à quelqu’un, tu n’as pas trop le droit de flop. Vu la complicité du duo, il fallait s’attendre dans tous les cas à un banger. Petit big up aux invités qui viennent sublimer le projet.
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Smeels – GLOF
Twinsmatic et Paul Dumas à la production. On pourrait s’arrêter là mais ça ne serait pas drôle. Smeels dévoile dix nouveaux titres bien construits et homogènes qui nous replongent dans ce que l’artiste sait faire de mieux. On retrouve Marj sur “JANVIER” et si vous voulez rentrer dans l’album, on vous conseille l’outro, une qualité de production (vraiment) non négligeable et un Smeels (très) inspiré.
Gapman – “B.A.B.”
Un nouveau single à l’ambiance bien chaude et au refrain catchy x 1 000, Gapman ne s’est pas trompé de saison. On découvre (ou redécouvre) une version du rappeur qu’il n’avait encore que peu exploitée jusqu’à présent, même si la recette reste dans ce que le GP sait faire. Le Lillois est venu tout prendre et vient d’appuyer sur le bouton de l’ascenseur, direction le prochain niveau. Poids maximum autorisé : 59 000 kg.
Kpri – 2002
De retour avec son projet 2002, le Lyonnais Kpri est assez étincelant dans ce nouveau douze titres. On retrouve plusieurs morceaux (sept) produits par son frère amne, une association toujours aussi réussie, qui amène Kpri sur un terrain plus obscur et expérimental, donnant une autre couleur aux morceaux. Ça donne du relief et une proposition qui colle bien avec ce que dégage le rappeur.
Sonny Rave – AU CŒUR DU MIEN
On est propulsés au cœur d’un monde à l’exquise élégance R&B, c’est une vraie bonne mixtape que vient de dévoiler Sonny Rave. De la performance vocale au mix jusqu’aux prods, le travail est minutieux, renforçant les espoirs portés sur lui. Il ramène en featuring la tout aussi incroyable Kay The Prodigy.
Sed – PAS SI SEUL
Après une courte trilogie de trois EP, Sed poursuit son chemin avec un nouveau projet de quatre titres, contenant son premier featuring avec le Suisse Empty7. PAS SI SEUL, entièrement produit par l’artiste, est un bouquet d’émotions complexes, entre une mélancolie que la voix de Sed illumine, une ambition non dissimulée couplée à de l’amour et une envie de prendre le large. Un artiste pas encore sur le devant de la scène, mais qui peut déjà compter sur sa proposition aboutie et son entourage car oui, Sed n’est pas si seul.
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Dua Lipa – “Illusion”
Dua Lipa a juste envie de soleil et de vacances, et on la comprend. Pour le clip de son nouveau single “Illusion”, tiré de son disque Radical Optimism attendu pour mai prochain, l’étoile britannique plonge dans les piscines de Montjuïc, à Barcelone, les mêmes qui ont servi de décor au “Slow” de Kylie Minogue en 2003. Les icônes de la pop se font des clins d’œil, et c’est assez génial.
Yseult – “SUICIDE”
Yseult revient plus indépendante que jamais (sur tous les plans) avec un single à la fois rock, guttural et touchant. Comme son nom l’indique, “SUICIDE” est un cri du cœur sombre et intense, une espèce de roller coaster introspectif survolté, qui trouve étrangement son point d’orgue sur un bridge groovy et rêveur en contre-pied total avec l’esprit punk et frontal du reste. Tout un voyage, qui n’annonce que du bon pour le reste.
Nia Archives – Silence Is Loud
Nouvelle promesse de la scène drum and bass chantante, Nia Archives a le mérite de ramener des mondes musicaux underground sur le devant de la scène internationale (et même en première partie de Beyoncé sur son “Renaissance Tour”) et son premier disque, à la fois saisissant et nostalgique, prouve bien que l’avenir de la jungle britannique, c’est elle.
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Dau – ÉTATS D’ÂMES
Dans ce premier projet, Dau continue de délivrer le rap énergique pour lequel le public l’a déjà propulsé en haut des charts mais laisse également entrevoir l’intime et les aspirations de l’artiste. Sa palette musicale s’élargit aussi, oscillant entre des performances kickées et des envolées mélodieuses et chantées. Dau a de solides arguments pour continuer son installation dans le rap game.
Tedax Max – Hardeur contemporain
Le Lyonnais continue sa route, déterminé à marquer le rap français de son empreinte. Il nous offre dix titres exigeants et réunit un casting de O.G en featuring et à la prod : 3010, Hologram Lo, Blaz Pit ou encore Double Zulu, dignes représentants de ce bon hip-hop.
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Baby Rose & BADBADNOTGOOD – Baby Burn EP
On était déjà sous le charme du premier single sorti il y a quelques semaines et dont on vous parlait ici. Évidemment que sur six titres, ça ne pouvait que nous plaire. La rencontre entre cette artiste R&B, qui a l’une des plus belles voix du paysage musical actuel, et le meilleur groupe de jazz du XXIe siècle (on pèse vraiment nos mots) est encore plus fusionnelle que ce qu’on pouvait espérer. Trop beau. Juste trop beau.
Shabaka – Perceive its Beauty, Acknowledge its Grace
On ne pensait pas que la fin de Sons of Kemet provoquerait l’émergence d’un talent en solo aussi puissant que celui de Shabaka. Le saxophoniste anglais a laissé de côté son instrument phare pour se concentrer sur un premier disque puissant et d’une grâce dingue, qui réussit à réunir André 3000, Lianne La Havas, Brandee Younger et plus encore. C’est doux, contemplatif, avec beaucoup d’instruments à bois qui réchauffent le cœur. Tout ce qu’on aime.
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Charli XCX – “The von dutch remix with skream and benga”
Dans sa newsletter pour GQ de la semaine, le podcasteur américain Chris Black titre “The Indie Sleaze Revival Was a Mistake” en s’amusant des groupes indés de Brooklyn du milieu des années 2000. Charli XCX a bien compris le message et remonte le curseur de la nostalgie de quelques années avec (déjà) un remix de son single “Von dutch” par ses deux collègues britanniques Skream et Benga. Ça monte comme un remix mythique de The Streets pendant 90 secondes avant de nous laisser avec une démonstration de dubstep qui ravira ceux qui traînaient en clubs anglais en 2011.
