En solidarité avec les manifestants au Chili, les joueurs refusent de jouer en sélection

En solidarité avec les manifestants au Chili, les joueurs refusent de jouer en sélection

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Les joueurs de la Roja ont exprimé leur soutien avec les manifestants en refusant de jouer le prochain match.

Depuis le 18 octobre dernier, le Chili est traversé par une vague de manifestation contre le pouvoir en place. Une semaine après le début du mouvement de contestation, 1,2 million de personnes sont descendus dans les rues pour manifester leur mécontentement. Les joueurs de foot, qu’ils évoluent à l’étranger ou non, se sont aussi emparés de la question. Arturo Vidal, Cristian Bravo ou Gary Medel ont par exemple apporté leur soutien aux manifestants.
Avec le climat social  qui règne dans le pays, la décision a été prise d’annuler le match à domicile contre la Bolivie prévu ce vendredi. Mais alors qu’on pouvait s’attendre à ce que les rencontres à l’extérieur se déroulent sans encombre, les joueurs ont pris la décision ce jeudi de ne pas disputer la prochaine rencontre amicale au Pérou, le 19 novembre prochain. Ce qu’a confirmé la Fédération dans un communiqué.


Guy Medel, figure emblématique de la sélection, s’est rendu sur Instagram pour expliquer les raisons qui l’ont poussé, lui et ses coéquipiers, à ne pas jouer le prochain match avec la sélection, et dont les propos ont été traduits pas Lucarne Opposée :

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“Comme équipe, nous avons pris la décision de ne pas disputer la rencontre amicale prévue face au Pérou en réponse au mouvement social que traverse notre pays. Nous sommes joueurs de football, mais avant tout des personnes et des citoyens. Nous savons que nous représentons un pays entier et aujourd’hui, le Chili a d’autres priorités bien plus importantes que le match de mardi prochain. Il y a un match bien plus important, celui de l’égalité, celui de changer de nombreuses choses pour que tous les Chiliens vivent dans un pays juste. Nous soutenons les manifestations, mais sans violence ni blessés, tant du côté des manifestants que des forces de l’ordre. Le Chili a besoin de retrouver la paix, mais ne doit pas non plus oublier les demandes à l’origine de ce mouvement.”