El Pocho va découvrir la Chine et laisse la Ligue 1 orpheline

El Pocho va découvrir la Chine et laisse la Ligue 1 orpheline

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Par Antoine Bonnet

Publié le

Depuis juillet 2012, Lavezzi fait les beaux jours du vestiaire parisien. Une bouffée d’air frais dans un monde aseptisé qui manquera forcément. Retour sur les meilleurs moments du Pocho dans l’hexagone.
L’histoire commence par une arrivée en trombe. Recruté en 2012 en provenance du Napoli, Lavezzi découvre la capitale accompagné de Thiago Silva, Zlatan et Marco Verratti. Ces derniers deviendront rapidement les piliers du vestiaire parisien, mais le Pocho se démarquera par la bonne humeur qui lui colle à la peau. Visionnaire, Leonardo le directeur sportif de l’époque annonçait :

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Il va marquer l’histoire du club, j’en suis certain. Un joueur comme Ezequiel va tirer le groupe vers le haut.

D’un côté le Pocho

Et c’est le moins que l’on puisse dire. Débarqué selon son propre aveu pour “le projet sportif du PSG”, Ezequiel saura faire la différence dans les matches importants sans pour autant se priver de la saveur des nuits parisiennes. Seul ou accompagné de ses coéquipiers, le Pocho aura rentabilisé son séjour de trois ans et demi dans la capitale.



Couvert de tatouages, Lavezzi c’est également une dégaine que l’on n’oubliera jamais. Oui, l’Argentin s’est aussi distingué par son style vestimentaire audacieux.

De l’autre Ezequiel

On a tendance à l’oublier, mais depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, Lavezzi a disputé une finale de Coupe du Monde avec la sélection argentine. Côté club, il lui est arrivé de jouer un rôle essentiel dans les performances parisiennes, notamment en C1 (buteur contre Valence, Leverkusen ou encore Chelsea).

Outre des buts importantissimes en Coupe d’Europe, Lavezzi a tout gagné en France. Il est notamment triple champion de France et chaque remise de prix est l’occasion pour Frédéric Thiriez de redécouvrir l’humour de son comique préféré. On vous laisse apprécier tout ça en vidéo.

Plus qu’un joueur, Lavezzi sait aussi se muer en soigneur lorsque ses coéquipiers sont dans le besoin…


Et puis Lavezzi, c’est un peu le Ribéry du Paris Saint-Germain. Lorsqu’il ne soulève pas les foules par ses chevauchées spectaculaires le long de la ligne de touche, l’ailier du club parisien sait s’occuper, et toujours avec le sourire.


Parti découvrir comme beaucoup d’autres la Chinese Super League, Ezequiel Lavezzi laissera sans nul doute un grand vide dans le vestiaire parisien, un poil moins sur le terrain. On attend l’hommage du Parc, qui perd tout de même l’un des éléments les plus marquants de l’ère qatarie.  Bon voyage Pocho !

Lisant un livre avec des lunettes de soleil en jetant de temps en temps un coup d’oeil par le hublot. Aucun doute, Lavezzi gardera un souvenir mélancolique de son aventure parisienne.