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La belle histoire de la semaine : ces deux réfugiés sud-soudanais ont honoré leur première sélection avec l’Australie

La belle histoire de la semaine : ces deux réfugiés sud-soudanais ont honoré leur première sélection avec l’Australie

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Par Julien Choquet

Publié le

Symbolique.
Ce lundi 15 octobre, l’Australie se déplaçait au Koweït pour un match amical. Rien d’extraordinaire sur le papier, mais ce match portait une symbolique tout autre que sportive. En effet, cette rencontre a permis à deux réfugiés du Soudan du Sud, Awer Mabil et Thomas Deng, d’honorer leur première sélection sous les couleurs australiennes. Deux amis, qui possèdent une histoire particulière. 
Plus jeunes, Awer et Thomas ont grandi dans le même quartier, dans lequel ils sont arrivés en 2007. Leur point commun : ils ont tous les deux fui, avec leur famille, la guerre civile qui faisait rage au Soudan au début des années 2000. Ainsi, les deux enfants se sont retrouvés dans des camps de réfugiés au Kenya, avant d’être envoyés en Australie à l’âge de 10 ans. 
C’est là qu’ils ont développé leur passion pour le foot, avant de s’envoler vers des pays différents, pour réaliser leur rêve de devenir des footballeurs professionnels. Awer est actuellement attaquant du FC Midtjylland, au Danemark, tandis que Thomas défend lui les couleurs du Melbourne Victory, après avoir connu une expérience aux Pays-Bas. 
Et la persévérance des deux amis semble avoir fini par payer. En effet, Awer et Thomas ont tous les deux été convoqués par le sélectionneur australien pour le match face au Koweït ce lundi, et ont reçu un accueil chaleureux de la part de leurs coéquipiers. 


Le conte de fée ne pouvait pas s’arrêter là. Entré en jeu à la 73e minute, Awer Mabil a marqué sur l’un de ses premiers ballons, et a pu célébrer son but avec son ami de toujours, également entré quelques minutes auparavant. Un moment plus que spécial pour Thomas Deng, qui s’est exprimé pour FoxSports après le match : 

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“Nous avons grandi ensemble, dans le même quartier, et nous devons être fiers de notre parcours et d’avoir pu représenter nos familles à ce niveau. Je pense que nous avons ouvert les portes à des jeunes Africains qui veulent suivre notre chemin. Nos mères nous ont élevés seules, donc ce match leur est forcément dédié. Tous leurs sacrifices ont payé, et j’espère qu’elles sont fières de leurs fils aujourd’hui.” 


Des débuts de rêve pour les deux joueurs, qu’on espère revoir sous la tunique des Socceroos dans les années à venir.